Ce matin il s’en est allé. Vingt-sept ans de vie partagée toujours à quelques mètres seulement, le seul couillu que j’ai pu supporter ! Quel vide déjà, l’absence dévoile tant.
Le Barroco le coco, la fripouille comme le surnommaient Frédéric Sanabra ou Natacha, moqueurs, fut tour à tour acteur costumé dans des créations colorées, avec des ailes, une robe de cuir barbare, un manteau de roses, une corne de licorne et tant de choses. Il se prêtait aux essayages avec plaisir, aux répétitions avec moins de plaisir mais faisait du mieux qu’il pouvait (ou presque hi hi hi) comme moi d’ailleurs ! Pas toujours réciproquement tolérants envers nos incapacités mutuelles. Tant d’émotions dans ces aventures de spectacle inoubliables et vécues grâce à lui.
C’est ainsi que je souhaite le graver dans ma mémoire et non en papy qu’il était devenu.
Ce long dernier moment en douceur, lui le non-câlin, la tête sur mes genoux ont été son cadeau d’adieu.
Maintenant je lui pleure toute ma reconnaissance …
Bon dernier voyage Barroco
